« Histoires d’urbex », c’est la nouvelle saison d’articles sur mon blog. Le concept est simple, chaque mois je vous raconte une histoire. Et plus précisément, celle d’un urbexeur ou d’une urbexeuse qui a accepté de nous partager une de ses explorations qui était flippante et/ou qui a mal tourné. Mais qui est tout de même rationnelle.
C’est pourquoi j’aimerais commencer par remercier Olivier, urbexeur, d’avoir accepté de nous partager l’histoire que je vais vous raconter aujourd’hui. Vous pourrez retrouver un lien vers son compte Instagram en bas de page.
Dernière fois.
Visiter un spot d’urbex quand il neige est plutôt magique et celui-ci devient encore plus photogénique grâce à cette masse blanche et calme. Mais elle peut aussi être un petit désavantage lors d’une exploration…
C’est dans le courant du mois de janvier 2023, que Olivier est parti explorer une usine abandonnée dans la région liégeoise. Cette usine, il l’avait déjà explorée plusieurs fois auparavant, mais celle-ci étant sur le point d’être démolie, une dernière visite s’imposait.
En arrivant à proximité du site, il parqua sa voiture près de l’usine. Il emprunta ensuite, un chemin qu’il connaissait bien pour se rendre jusqu’au pied du spot, où il pénétra sans aucun problème.
Il profita de cette dernière visite pour faire de multiples clichés et visiter tout les recoins de l’usine. Malgré qu’il soit venu seul, il a l’ impression d’entendre quelqu’un marcher à l’extérieur. Mais comme Olivier a tendance à être très attentif à son environnement, parfois même, un peu parano; il décida de faire abstraction à ces éventuels bruits et ce jusqu’au milieu de sa visite.
En effet, Olivier devait passer devant une entrée grillagée anciennement destinée aux camions pour continuer sa visite dans l’enceinte de l’usine. C’est d’ailleurs à ce moment précis que les bruits de pas se firent à nouveau entendre.
Ce n’était donc pas qu’une impression, il y avait bel et bien quelqu’un autour du bâtiment. Qui comme vous vous en doutez certainement, n’est autre que un gardien…
Coup de chance pour notre urbexeur, le garde était dos à lui et en train de téléphoner. Ce qui a permis à Olivier de reculer et de se mettre à couvert, malgré le bruit de verre cassé craquant sous ses semelles.
Une fois « hors de danger », il décida d’esquiver le garde en allant dans le sens opposé et de s’octroyer une pause d’une demi-heure pour être sûr d’être à nouveau seul. Avant de sortir et de retourner vers sa voiture.
Toutefois, il ne tardera pas à remarquer des empreintes allant jusqu’à sa voiture, ce qui signifiait que le garde était conscient de sa présence.
Mais ce qui est fait, est fait et ce n’est qu’après s’être installé dans sa voiture et avoir regardé ses photos; que Olivier voit, en relevant la tête que juste devant son capot se tient l’homme aperçu plus tôt. En discutant avec lui, le vigile a corroboré les impressions d’Olivier, qui n’a finalement pas eu de problèmes.
Pour Olivier, cette « mésaventure » est un bon exemple pour rappeler que l’urbex est une pratique illégale et dangereuse.
N’hésitez pas à laisser votre avis sur ce témoignage dans l’espace « commentaires ». Je vous invite également à vous abonner à…
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Image de couverture: « dreamstime ».
Photos: Olivier.
En URBEX avec Guillaume ! 
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